Juste ici

A la lune des temps, je plonge au coeur de la vie. De mes doutes et de mes certitudes jaillissent les mots tout droit sortis des brumes.

A la cime des vents, je navigue éperdument. Du haut des plaines, je vois l’immensité des possibles.


Au loin l’azur et ses sirènes
De tout temps illuminent l’iris
Des bords du soleil des plaines
Ne plus les entendre serait un supplice

Au tendre la lueur de l’écume
Des milliers de fils descendent du ciel
S’éloigne de mon cœur l’épaisse brume
Reste le scintillement du bonheur immortel

Douceur et chaleur étreignent mon corps
Pour une danse des vies à l’infini
Funambule des rives le vent lie mon sort
Harnaché face au destin plus un cri

Les branches de l’arbre restent immobiles
Au travers de leur majestueuse beauté
Je crois apercevoir un transport pour les îles
Et de ce rivage, je ferais mon éternité.

MioModus.