Marche sur le fil
De la mélancolie des îles
De la lenteur de ce printemps
De la soif de l’existant
La vague ébranle mon cerveau
Fait jaillir mes entrailles
Au cœur de ma respiration
La vie éternelle
Inspirant et respirant
Sur ce bras de mer
Invisible hier
Je suis le lien, la trace, la conjugaison des présents…
Au passé dépassé je dis : vole, vole – l’océan est dans le ciel, le miroir des lunes !
Au soir des vides !
Le ressac fait de moi ce marin solitaire
Je chante pour entendre les sirènes
Et pour ne pas sombrer dans le carrefour des mers…
Amer comme ce jour où je t’ai perdu
Rester solaire
Vivant
Tel un souffle
Un grain de sable éphémère
Un regard par la fenêtre
Voyez au loin ce voilier
Fier, les voiles gonflées !
Un tableau qui n’a de cesse d’exister
Comme cette soif de te retrouver
De renaître sur le fil des lunes
De voir les courbes de tes nuits
Danser sur les larmes de mon oubli
Prisonnier de ces murs, mon âme tend vers la lumière sublime de toutes ces bulles de rien poussant dans le jardin de mon esprit !
Ces chants rythment invariablement mes secondes !
De celles qui me rapprochent de la fontaine des sens !
Et donnent naissance à la fusion des matières dans un vacarme absolu, sublime et intense.
MioModus.

l’éphémère est parfois assourdissant d’émotions… encore un texte magnifique..
L’éphémère, en lettres fossiles faisant silence du dernier mot