Assis sur un banc

Je contemple le vent
Des vies
Des traces
De l’onde insufflée

Des bouts de rêves
Filent de mon crâne
Pour s’échouer dans la plaine
Là devant moi, invariablement

Se rejouent les scènes
Du temps d’avant
Du mauvais temps
Du temps qui meurt

De sang je suis fait
Celui-ci bouillonne d’envies
De redécouvrir toute la superbe
De notre beau pays, à l’infini…

MioModus.

A propos MioModus

Je m’exprime par une écriture épurée avec des mots qui frappent au cœur du temps, au cœur de tout. Je vis à Paris dans un quartier familial et j’ai la chance de pouvoir m’éloigner de la capitale de temps en temps pour me ressourcer en Picardie qui est devenue une terre d’accueil. Mes mots peuvent ainsi sortir des lignes du temps et me sont soufflés par les arbres et par la beauté de la nature. La poésie me rapproche de l’essentiel : les rives de l’âme !
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3 commentaires pour Assis sur un banc

  1. et tisser sur le vent les mémoires du temps qui va et qui s’étend…

  2. Sedna dit :

    Beaucoup aimé la deuxième strophe mais l’ensemble est admirable comme toujours

  3. Edmée dit :

    Belle conclusion, oui… De sang nous sommes faits…

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